L’IA devient un personnage de marque
Fin 2025, l’IA marketing franchit un cap : elle ne se limite plus à optimiser ou produire, elle incarne. Des DNVB européennes aux géants du divertissement, jusqu’aux marchés émergents, l’IA prend la forme de personnages, de voix et de réalisateurs virtuels. Trois exemples où l’IA devient un acteur narratif, sous contrôle stratégique.
Nova — Une égérie IA comme fil rouge européen
Nova, DNVB beauté européenne, a créé un avatar IA multilingue pour animer ses réseaux sociaux : tutoriels, unboxings, démonstrations produits et réponses en stories. L’avatar ne remplace pas les créateurs humains, il les complète.
Son rôle : garantir une cohérence de prise de parole entre campagnes et pays. Même ton, mêmes valeurs, quelle que soit la plateforme. L’IA permet aussi de tester rapidement des variations de look ou de message, sans diluer l’identité de marque.
Pourquoi c’est inspirant : Nova traite son avatar comme un actif éditorial. L’IA devient un repère narratif stable, capable de relier des contenus hétérogènes. Une réponse concrète aux enjeux de cohérence des marques européennes multi-marchés.
Disney — Les personnages historiques sous gouvernance IA
Disney commence à accorder, sous conditions très strictes, des droits d’usage IA sur certains personnages et voix iconiques. Ces accords, négociés avec acteurs et guildes, encadrent juridiquement les clones numériques.
Ils ouvrent la voie à de nouveaux formats : spots générés ou augmentés par IA, expériences interactives, activations sociales. Mickey, Elsa ou d’autres figures évoluent dans de nouveaux scénarios, sans jamais sortir du contrôle créatif et légal de la marque.
Pourquoi c’est inspirant : Disney démontre que l’IA ne signifie pas perte de contrôle, mais gouvernance renforcée. Une voie claire pour les marques patrimoniales : utiliser l’IA comme extension créative maîtrisée et contractualisée.
ReelMind.ai — La publicité vidéo rendue accessible en Afrique
ReelMind.ai déploie en Afrique une plateforme combinant plus de 100 modèles vidéo IA avec un agent “Director” nommé Nolan, qui accompagne agences et créatifs locaux dans la production de spots.
De petites marques et studios peuvent ainsi produire des films à coûts réduits, adapter rapidement les créations par pays ou langue, et tester des formats courts pour les réseaux sociaux sans dépendre de lourdes structures.
Pourquoi c’est inspirant : ReelMind.ai ne standardise pas la création, il la démocratise. L’IA devient un levier d’agilité et d’expression locale. L’impact est autant culturel qu’économique.
Ce que ça change pour nous
Même bascule dans ces trois cas : l’IA quitte le rôle d’outil pour entrer dans le récit. Nova incarne sa marque, Disney protège et étend son patrimoine, ReelMind.ai ouvre l’accès à la création. L’IA efficace ne remplace pas l’humain, elle structure l’expression, sécurise les cadres et accélère l’exécution.
Trois pistes concrètes : imaginer des personnages ou voix IA récurrents, définir une gouvernance claire avant d’ouvrir la création à l’IA, utiliser l’IA pour rendre la production accessible plutôt que spectaculaire
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Sources :
Nova — https://www.valueyournetwork.com/en/virtual-influencer-marketing/
Disney — https://thisiscrowd.com/news/top-10-ai-moments-that-changed-marketing-in-2025/
ReelMind.ai — https://reelmind.ai/blog/ad-africa-ai-s-spotlight-on-african-advertising