L’article du WSJ sur Cannes Lions 2025 révèle une industrie publicitaire qui a définitivement embrassé l’IA. Fini les hésitations de 2023, place à « l’application concrète » comme le dit Don McGuire de Qualcomm (2400h économisées/mois !).
Mais une question me taraude : comment cette révolution IA va-t-elle redéfinir nos prix créatifs ?
Les faits marquants de Cannes 2025 :
- 75% des agences utilisent l’IA (vs 61% en 2024)
- Meta dévoile des outils pour créer des pubs « sans agence »
- Havas investit 400M€ et appelle l’IA ses « coéquipiers »
- Mais 75% des agences financent l’IA sans la facturer aux clients…
Ma question aux publicitaires :
Quand une campagne primée aux Lions utilise massivement l’IA pour :
- Générer les visuels (comme Undiz avec Midjourney)
- Créer les scripts (ChatGPT & co)
- Optimiser le ciblage automatiquement
- Personnaliser les contenus à grande échelle
Doit-on créer des catégories séparées ? ➡️ « Créativité Pure » vs « Créativité Assistée par IA » ? ➡️ Ou considérer l’IA comme un simple outil, au même titre que Photoshop ?
JB Smoove avait raison à Cannes : « Il s’agit de maîtriser l’instant présent… L’IA ne peut pas faire ça ». Mais quand l’IA génère 80% d’une campagne, où placer le curseur de la créativité humaine ?
Votre avis ? Comment préserver la valeur de l’inventivité humaine tout en reconnaissant le potentiel créatif de l’IA ?
#CannesLions2025 #IA #Publicité #Créativité #Innovation #Marketing
P.S. : Pendant que nous débattons, 75% des agences paient l’IA de leur poche sans la facturer… Un modèle économique à revoir d’urgence ?